La dysgraphie est connue pour être l’incapacité ou la difficulté d’écrire. C’est une situation qui est détectée chez 10 % des enfants, et ceci sans aucun déficit intellectuel. Elle peut apparaître à n’importe quel âge.
Cette difficulté peut survenir notamment à la suite d’une lésion cérébrale, ou chez les personnes atteintes de certaines maladies comme la maladie de parkinson. Les enfants présentant des prédispositions génétiques comme les autistes, les trisomiques 21, etc. sont aussi susceptibles de vivre avec la dysgraphie.
Un véritable obstacle pour l’éducation
La dysgraphie se manifeste par de diverses formes, soit par une forme impulsive, c’est-à-dire que l’enfant écrit si vite rendant son écriture illisible, soit par une forme lente où il n’arrive qu’à dessiner de grossières inscriptions pendant une longue durée d’effort. En effet, cette difficulté d’écriture se voit précocement à la phase précalligraphique où l’enfant apprend tout juste à réaliser des formes graphiques de bases telles que des ronds, et des traits.
Le petit dysgraphique ne progressera donc pas vers la phase calligraphique où il devra s’habituer à l’écriture, commençant ainsi à affiner ses inscriptions. Une imparable chute de son niveau scolaire s’en suivra. Cela va accroître encore plus son manque de confiance en soi, ce qui est l’une des causes qui aggravent la dysgraphie.
Bien qu’un grand nombre de personnes pensent que la dysgraphie soit un problème psychologique, ce n’est pas le cas. La dysgraphie est juste un handicap de transcription. L’enfant touché doit faire face à des troubles d’écritures, et rencontre beaucoup de difficultés à faire certains gestes d’écritures.
Il ne s’agit pas pour autant de l’agraphie qui est une perte complète de la capacité de faire des gestes liés à l’écriture.
Une maladie traitable
Le traitement est possible, mais se fait très progressivement, exigeant une grande patience en particulier chez les parents. Il se fera en général par une prise en charge de différentes disciplines, incluant la pédiatrie et l’orthopédie. Divers spécialistes dans le secteur paramédical seront également mobilisés pour aider l’enfant, tels qu’un psychomotricien. Ce dernier sollicitera des instructions à l’enfant vis-à-vis de son adresse à manier le stylo, tant dans la façon de le tenir qu’à sa force d’appui par exemple. Un ergothérapeute et orthophoniste lui faciliteront aussi une bonne intégration scolaire en le rassurant dans ses relations avec le milieu scolaire.
Il existe également des accessoires qui aident à prévenir ou soigner la dysgraphie simplement à la maison ou à l'école.
La graphothérapie est une nouvelle solution qui consiste à demander à l’enfant de faire des exercices d’écritures dans un environnement apaisé et calme. Elle est très sollicité pour ses effets bénéfiques non seulement sur l’écriture de l’enfant, mais aussi sur l’état psychologique de celui-ci. L’enfant sera alors boosté d’une grande confiance en soi et se sentira mieux dans sa peau.
Des séances répétées toutes les semaines en moyenne sont nécessaires pour un bon progrès de l’enfant. Cette technique lui procurera une fluidité d’écriture et l’aidera donc à être en phase avec ses collègues vis-à-vis de la rapidité d’apprentissage. Le dysgraphique corrigera ainsi un grand obstacle dans son éducation, lui laissant l’opportunité de prouver ses capacités intellectuelles jugées faibles à cause de sa maladresse à l’écriture.